Paracas, Ballestas, gringos et gringas. 18/21 septembre 2016.

  • Cathy Ferré
  • Pérou
Paracas, Ballestas, gringos et gringas. 18/21 septembre 2016.

J'ai quitté Ayacucho le 18 septembre dans la matinée et en fin d'après-midi, j'étais installée à Paracas, pratiquement les pieds dans les vagues du Pacifique. Juste les pieds parce que l'eau y est plutôt frisquette, courant de Humboldt oblige.​​​​ Le voyageur vient dans ce coin essentiellement pour visiter les îles Ballestas, célèbres pour la quantité d'oiseaux producteurs de guano qu'elles abritent, et se promener dans la réserve naturelle du désert de Paracas. Le moins qu'on puisse dire, c'est que, depuis mon premier passage (dans une autre vie, en 1981!), le village s'est vraiment transformé et est devenu très touristique. Autrefois, c'était les pêcheurs qui arrondissaient leurs fins de mois en emmenant les rares visiteurs dans leurs barques, il n'y avait aucun hébergement et on se nourrissait de ceviche bon marché dans des gargottes sur le port. Maintenant, des dizaines d'hôtels et de restaurants se font concurrence sur l'élégant malecón piétonnier, plusieurs agences organisent sorties en mer et excursions en bus, vélo, quad, parapente, et un embarcadère ultra-moderne a été construit. Je ne voudrais pas paraître ringarde, pourtant je crois bien que j'aimais mieux le vieux Paracas, plus simple et sans les bandes de gringos qui l'envahissement désormais. Mais, l'économie de la communauté est sans doute plus florissante qu'il y a trente ans et on peut y admirer toujours autant de pélicans, piqueros, pingouins, frégates, cormorans et otaries.

Comme d'habitude, cliquez sur les images pour les agrandir et laissez défiler les trois diaporamas. Si vous utilisez une tablette, mettez-la en position horizontale pour bien voir les photos. 

 

 

D'AYACUCHO À PARACAS

Mais ne brûlons pas les étapes. Le voyage depuis les Andes jusqu'à la côte est vraiment magnifique: on traverse des paysages d'abord minéraux, on aperçoit des troupeaux de vigognes, puis on longe des vallées cultivées et des vignes qui permettront de produire le pisco local. Et on atteint enfin le désert côtier. Les bus font ce trajet de six heures de nuit. Moi, je l'ai fait en mini van collectif en plusieurs étapes par San Vicente puis Pisco, pour profiter de la vue. 

​​​​​À découvrir dans le long diaporama ci-dessous. 

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PÊCHEURS ET PÉLICANS 

​​​​​Malgré l'afflux de touristes,  Paracas et les villages des alentours sont restés tournés vers la pêche artisanale.  Il faut dire que l'océan regorge de toutes sortes de poissons, coquillages et crustacés. ​​​​​ ​​​​​​On se régale de ceviche, picante de pescado et cazuela de mariscos. Sur les quais et les plages , les pélicans, énormes dans la région, guettent leurs proies, plongent à toute allure dans la mer, en sortent avec un poisson dans le bec et attendent le retour des pêcheurs pour commettre quelques larcins. Et ma nouvelle copine colombienne, Juliana, en ferait bien autant avec les énormes coques enfermées dans ces filets. Diaporama ci-dessous. 

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EXCURSION DANS LES ÎLES BALLESTAS  

Le matin, les grosses vedettes des nombreuses agences embarquent leurs lots de touristes pour deux heures autour des îles Ballestas. Au passage, on observe l'étrange forme d'un candélabre tracée sur une dune, à la façon des lignes de Nazca. Son origine et sa signification sont assez mystérieuses mais il semble qu'elle ne soit pas très ancienne: elle daterait du XIXème siècle et représenterait la croix du Sud ou un cactus, plante que les anciens vénéraient pour ses vertus hallucinogènes. 

Paracas, Ballestas, gringos et gringas. 18/21 septembre 2016.

BESTIOLES DES ÎLES BALLESTAS  

Les îles Ballestas sont peuplées et même surpeuplées d'animaux marins. Les plus remarquables sont les lobos del mar, sortes d'otaries de grande taille, qui se prélassent et se réchauffent en familles sur les énormes rochers. Voilà qui me rappelle mes séjours aux Galápagos, où Lucía et moi avons nagé plusieurs fois avec ces sympathiques mammifères. 

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​​​​​​OISEAUX ET GUANO 

On se croirait presque dans un film d'Hitchkok avec ces quantités d'oiseaux qui virevoltent et piaillent au-dessus de nos têtes. Pélicans, piqueros, cormorans, frégates nichent par milliers dans les îles et produisent des tonnes de guano, précieux fertilisant qui a assuré la prospérité des entreprises d'extraction pendant une grande partie du XIXème siècle. Maintenant, les îles sont protégées et l'essentiel du guano reste sur les rochers. Seulement environ 500 tonnes sont exploitées chaque année. Et quelques kilos tombent sur la tête des touristes !!!! 

Diaporama ci-dessous. 

Paracas, Ballestas, gringos et gringas. 18/21 septembre 2016.
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PINGOUINS DE HUMBOLDT  

Ces adorables pingouins ne mesurent pas plus de 60 cm de haut, ils sont vraiment très rigolos avec leurs pattes palmées, leurs yeux masqués et leurs noeuds papillons. Ils se réchauffent un moment puis hop, hop, ils sautillent en file indienne vers le bord et sautent dans les vagues. Malheureusement, ces charmants animaux sont en voie d'extinction. On ne les trouve qu'au nord du Chili et au sud du Pérou.  Et il n'en resterait que 50 000 en tout dans les deux pays. Le courant froid de Humbold est de plus en plus souvent perturbé par les eaux chaudes d'El Niño, qui altèrent et éloignent la nourriture des pingouins. 

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En se promenant tout simplement sur les plages de Paracas, on croise oiseaux et otaries. 

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PROMENADE DANS LA RÉSERVE DE PARACAS  

L'excursion dans la réserve naturelle permet de découvrir de superbes points de vue sur de splendides plages de sable aux couleurs incroyables. Cette réserve est immense et on n'en parcourt qu'une infime partie. Avec Juliana, je l'ai visitée en mini-bus et à pied. Les courageux font la randonnée en vélo. Malheureusement, des agences organisent aussi des sorties collectives en quad, ce qui plaît beaucoup à des bandes de beaufs de toutes nationalités, n'ayant aucun scrupule à pétarader et polluer dans une zone protégée. Vous devinerez que ça m'a quelque peu énervée. 

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GRINGOS ET GRINGAS

Si j'ai apprécié la beauté de la nature à Paracas, je n'en dirai pas autant de l'ambiance. Après mes étapes précédentes, pas très fréquentées par les étrangers, ça m'a fait tout drôle de me retrouver dans un endroit si touristique, où tout se paye au prix fort, rempli d'hôtels, restaurants et agences en tout genre. L'hôtel où j'ai séjourné, le Kokopelli, était agréable, avec piscine, grande terrasse et accès direct à la plage mais pas trop ma tasse de thé (ou plutôt mon verre de pisco) en ce qui concerne l'atmosphère: langue anglaise dominante, groupes bruyants qui font la teuf, niveau zéro pour les conversations et la connaissance des réalités de l'Amérique latine. J'y ai passé trois nuits, sans doute une de trop. Donc un conseil aux éventuels intéressés: une journée entière suffit; le matin, faites l'excursion aux îles, l'après-midi, celle de la réserve et basta.... 

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Mais admirer le coucher du soleil sur une terrasse du malecón en buvant un pisco sour, ça, il ne faut pas le rater! 

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Prochain épisode et dernière étape péruvienne du voyage 2016: Arequipa et le cañon de Colca. No se lo pierdan.... 

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C
Merci de ton message, Bernadette. Je suis ravie que mon blog te plaise. Je rentre bientôt.... Hasta luego y abrazos.
Répondre
M
Coucou Cathy , c est rassurant de voir encore tous ces oiseaux et animaux marins vivants encore en liberte dans cette reserve te fais des bises a bientot
Répondre
C
Merci de ton message, ma petite Michèle. Oui, c'est super de voir tous ces animaux. Bises et à très bientôt.
T
Merci Cathy de me / nous faire voyager et rêver.
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