Une semaine aux Galápagos. 8/15 mai 2015

Le voilà, vous l'attendiez, mon blog est de retour. Avec du retard car au cours de ces deux semaines de vadrouille avec Lucía, les connexions internet étaient aléatoires et irrégulières. De vraies vacances!

Le 8 mai, nous nous sommes donc envolées pour les Galápagos, plus précisément l'île de San Cristóbal.

​La première fois que je suis allée en Équateur, en 1982, autant dire dans une autre vie, la jeune routarde fauchée que j'étais, n'imaginait même pas mettre un jour un pied sur ces îles mythiques, perdues à 1000 km du continent, paradis des tortues, iguanes et oiseaux multicolores et destination pas vraiment bon marché en comparaison avec les prix latino-américains habituels.

En 2009, lors de mon retour dans ce pays avec mes amis Christian et Nicole, mon compte en banque était un peu plus florissant que dans ma folle jeunesse mais nous nous sommes contentés des "Galápagos del pobre " (du pauvre), c’est à dire la isla de la Plata, par ailleurs très belle, entourée de baleines et remplie de fous à pattes bleues, en face de Puerto López.

Été 2012: 4ème séjour dans le pays, au diable l'avarice et les avaricieux, générosité parentale aidant, je peux m'offrir enfin ainsi qu'à Lucía qui vivait déjà en Équateur, le billet d'avion et un séjour d'une semaine sur les îles de Santa Cruz et Isabela. Une découverte qui avait un goût de revenez-y.

Donc pour ce 6ème voyage en Équateur si je compte bien, nouvelle expédition cette fois sur l'île de San Cristóbal. En fait, il y a deux manières de visiter les Galápagos: soit avec une croisière organisée, soit en séjournant dans une des 4 îles habitées et en faisant des excursions guidées ou autonomes à la journée dans divers lieux du parc naturel. Les croisières permettent d'accéder à des endroits plus isolés et de voir paraît-il plus d'animaux mais coûtent les yeux de la tête et on risque de devoir cohabiter avec des touristes qui ne nous conviennent pas spécialement. Nous avons donc choisi lors de nos deux séjours de nous installer dans un village et de rayonner autour, ce qui favorise aussi les contacts avec les habitants. Bon, les habitants, c'est surtout des animaux mais il y a quand même 10 000 personnes qui vivent dans les îles: guides, naturalistes, travailleurs du tourisme, employés administratifs, pêcheurs et agriculteurs.

​On a vraiment passé une semaine extra, à faire ami ami avec tortues, iguanes et otaries, à se baigner et observer la vie sous-marine, à marcher et naviguer.

Certes, ça n'est pas très économique, tout est plus cher que sur le continent et les dollars filent vite pour certaines excursions en bateau, mais ça vaut le coup de casser la tirelire. Et finalement, j'ai dépensé moins que ce que j'avais imaginé. 

Ci dessous un petit voyage virtuel: vous devez cliquer sur les photos pour les agrandir ou laisser défiler les 2 diaporamas, (j'apprends peu à peu à utiliser ce blog).

Bonne promenade et n'hésitez pas à laisser un commentaire!

L'île s'explore surtout à pied, à la nage et en bateau.

Lobería, Punta Carola, Punta Pitt, Puerto Chino, León Dormido, voilà un diaporama de quelques paysages.

Notre chaumière juste en face de la Playa Mann, emplacement parfait pour le plongeon du matin. Une adresse idéale à mon avis.

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Isabela, c'est l’île des iguanes.

Santa Cruz, c'est celle des tortues géantes.

San Cristóbal, c'est vraiment l'île des otaries. Il y en a partout: sur les quais, sur les bancs, sur les plages et les rochers, à se dorer la pilule au soleil et à nager avec nous. Petit diaporama.

À Punta Pitt, c'est le paradis des oiseaux: fous à pattes bleues, fous à pattes rouges, frégates à jabot, garzas blancas, cormorans: une fête pour les yeux.

À la "Galapaguera semi natural": rencontre avec les tortues géantes et futures géantes.

Bestiaire supplémentaire....

Petit supplément sous-marin. Merci à notre guide Luis d'avoir pris le temps, après une splendide journée de navigation, randonnée et snorkeling, de charger ses photos sur ma clef USB.